Nouveau classique au catalogue
Notre (re)découverte du XIXème siècle littéraire anglais se poursuit avec la publication d'un nouveau titrre de la collection Les Victoriens. Il s'agit de Dombey et fils de Charles Dickens, tel qu'en son édition française de 1848. A noter qu'il s'agit d'une version annotée, ici éditée dans sa version intégrale.
4ème de couv du livre:
Roman charnière dans l’œuvre dickensienne,
roman annonciateur des œuvres de la maturité, disent les critiques ; Dombey et fils est un roman sur
l’orgueil paternel, sur les dérives en égoïsme. Il s’agit de l’histoire d’un
riche businessman, homme soucieux de
reconnaissance, s’acharnant à construire sa respectabilité. Pour cela, M. Dombey
travaille, il s’enrichit, énormément, au point de ne pouvoir aimer qu’en regard
de l’utilité matérielle qu’il y a à ressentir pareil sentiment.
Son épouse, femme à la
condition atroce, propre au XIXe siècle, donne deux enfants à M. Dombey :
Florence, une fille, et Paul, fils tant espéré du père, celui qui
héritera ; mais dont l’accouchement emportera la mère. Sa femme morte, M. Dombey
n’a pas assez d’attention pour son fils, délaissant injustement sa fille,
délaissant le monde tout entier d’ailleurs, la seule obsession de son commerce
en tête. Mais le drame fond sur M. Dombley : son fils meurt, et c’est
tout l’édifice commerçant de sa vie qui n’a plus d’héritier ; sa nouvelle
femme le quitte, pour son plus fidèle associé qui plus est ; alors ne
reste à M. Dombley que Florence, sa fille. Florence que lui, père atroce,
hait, quand le monde entier n’a que sympathie pour elle. Pour finir, Florence
part du domicile familial, histoire de fonder sa propre famille : la jeune
femme a trouvé l’amour. C’est donc seul que M. Dombley finira par mourir,
comprenant dans un ultime élan les beautés de sa fille ; comprenant, sur
le tard, les chimères de l’enrichissement à tous crins l’ayant égaré.
Image de couv.:
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